En Pologne, il n’y a pas deux tables identiques le soir de Noël – chacune contient des plats différents, préparés de manière unique. Les plus grandes différences se trouvent peut-être dans les soupes ; ce plat, qui commence traditionnellement le dîner, est préparé avec une multitude d’ingrédients différents – des légumes au poisson en passant par les fruits. Pour ceux qui prévoient ce dîner spécial, nous suggérons quelle soupe convient le mieux à la tradition polonaise de la veille de Noël.
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Un bortsch imbattable pour le réveillon de Noël
Le roi incontesté de la table de Noël, quelle que soit la région de Pologne. Le bortsch de la veille de Noël est traditionnellement préparé à base de levain de betterave rouge, ce qui lui confère un goût acide caractéristique. Réchauffant et épicé, avec une touche d’ail et de marjolaine, il est le prélude parfait à un repas de Noël. Selon la tradition domestique, il est servi avec différents accompagnements, comme par exemple :
- ravioli (à Cracovie, frit dans du beurre, servi sur une assiette séparée)
- krokiety
- paszteciki
- kulebiak
Une soupe la veille de Noël ? Sans aucun doute la soupe aux champignons !
La soupe aux champignons de la veille de Noël est un classique absolu qui capture l’essence de Noël avec son arôme et sa consistance uniques. La variante la plus authentique et la plus traditionnelle contient des champignons des bois séchés (de préférence des cèpes), mais elle peut également être préparée avec des champignons ordinaires. Bien qu’il soit très populaire dans toutes les régions de Pologne, il existe quelques différences dans les accompagnements avec lesquels il est servi. Parmi les options les plus courantes, on trouve ici les łazanki, les pommes de terre et également les croûtons.
Une soupe de poisson le soir de Noël ? Cela vaut la peine d’essayer !
La soupe de poisson pour le réveillon de Noëlest servie le 24 décembre, mais pas aussi souvent que le bortsch rouge avec des raviolis ou la soupe aux champignons. Elle apparaît le plus souvent en Poméranie occidentale et en Cachoubie, ce qui semble compréhensible étant donné l’accès permanent à du poisson frais de qualité dans ces régions. La tradition veut qu’elle soit préparée à partir de morceaux de carpe laissés par d’autres plats – têtes, arêtes et queues -, mais dans certains foyers, on choisit une autre espèce de poisson : Hareng, cabillaud ou truite. Si l’on y ajoute quelques légumes italiens, on obtient un excellent plat riche qui n’a rien à envier aux autres soupes traditionnelles du réveillon.
Soupe de fruits pour la veille de Noël – de quoi est-elle composée ?
Nous avons plutôt l’habitude de préparer une compote de fruits secs à base de fruits. Dans certaines régions de Pologne, par exemple dans la région de Kujawien, la soupe aux prunes de la veille de Noël reste un élément incontournable du menu de Noël. Elle est préparée à base de pruneaux fumés au charbon, auxquels elle doit son goût fumé caractéristique et même légèrement charnu. Il est généralement servi sucré avec des boulettes. Une variante est la moczka silésienne, préparée avec du pain d’épices ramolli avec un liquide (par exemple de la bière), des noix et des noisettes. Il est intéressant de noter que dans la version la plus ancienne de ce plat, on n’utilisait pas de boissons sucrées pour compléter le goût épicé de la pâte, mais… du bouillon de tête de poisson ou du bouillon de légumes.
Soupe traditionnelle de la veille de Noël – la soupe aux amandes
La soupe de la veille de Noël peut-être la plus inhabituelle, mais néanmoins traditionnelle, est servie sucrée. Elle est servie comme un dessert à la fin du repas de fête et non comme un plat sec auquel nous associons habituellement les soupes. Sa base est un pudding fin, semblable à de la crème anglaise, à base de lait, de sucre et de farine de pommes de terre, assaisonné de cannelle et de vanille. Autrefois, on ne les trouvait que dans les maisons des personnes aisées, car les amandes étaient une denrée rare et luxueuse. Bien que sa valeur ait changé depuis, la soupe aux amandes n’est pas entrée durablement dans les foyers polonais et est devenue une rareté plutôt qu’un repas quotidien
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